Urbanisme / Aménagement du territoire
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Contribution aux réflexions pour les élections régionales et départementales

POUR DE NOUVELLES INTERACTIONS TERRITORIALES : LE BIORÉGIONALISME, LE RETOUR DES TERRITOIRES

Ce nouvel âge de l’aménagement doit redonner du sens et des responsabilités aux territoires. Passer de l’aménagement du territoire, à l’aménagement des territoires. D’un état ou à chaque territoire est attribué un rôle, à un état ou chaque territoire est organisé pour répondre à ses propres besoins dans une logique de coopération et non de compétition. Dans de grande régions dénuées de sens, nous travaillerons à l’égalité et la résilience des territoires, selon les grands principes suivants :

  • Des territoires Appropriés par des habitants lui reconnaissant une certaine cohérence dans sa géographie ;
  • Accueillant une population pouvant, à distance raisonnablement atteignable par des mobilités décarbonées, y mener la majeure partie de ses activités professionnelles, commerciales, scolaires, et accéder à des « espaces de nature » et aux lieux-ressources de la vie culturelle.
  • A même de répondre à la majeure partie de ses besoins, alimentaires notamment, et d’organiser une production d’énergie tendant à l’affranchissement des boucles supra-territoriales ;
  • En relation coopérative avec d’autres territoires et des échelles englobantes, reliés entre eux grâce aux transports collectifs, pour subvenir à la part des besoins auxquels il ne peut répondre de lui-même, et réciproquement.

1 – UN AMÉNAGEMENT ÉCONOMIQUE LOCALE ET ÉCOLOGIQUE

Plutôt que la division-spécialisation géographique des activités, la relocalisation de l’économie sur les territoires, fondée sur les circuits courts, dans l’agriculture, l’industrie en créant des filières indispensables à la transitions énergétiques, mais aussi grâce au soutien au TPE et PME et aux savoirs faire artisanaux.

« TERRITOIRES D’ACCÉLÉRERATION DE LA TRANSITION Dans les territoires les plus en retard, nous apporterons : des soutiens spécifiques (financiers, fonciers…) à la reterritorialisation de l’activite et au développement des projets contribuant à la création d’emplois locaux et à la transition écologique.

2 – ACTER LA FIN DES CENTRES COMMERCIAUX PÉRIPHÉRIQUES

  • Arrêt des soutiens aux projets de zones de consommation périphériques et notamment des centres commerciaux. Conditionner les aides de la Région aux projets de revitalisation urbaine à la non création de centres commerciaux.
  • Mise en œuvre d’une politique active et ambitieuse pour le Démantèlement des Zones Périphériques : travailler, dès à présent, au renouvellement urbain (desimpermabilisation des sols, création de logements…). Les régions et département contribueront également à la revitalisation des centre-bourgs et au soutien de pôles de proximité. Par exemple les conseils départementaux soutiendra les projets d’amélioration de l’habitat dans les coeurs de villes et villages et aideront les ménages sous conditions de ressources à accéder à la propriété dans l’ancien en centre-ville, en centre bourg ou à proximité immédiate du centre.
  • Les Régions via leur participation à la gouvernance des établissements fonciers impulsent prioritairement la politique d’intervention dans les coeurs de ville afin de les dynamiser et de réduire fortement l’artificialisation des sols.

3 – LA COLLECTIVITÉ, MAÎTRE D’OUVRAGE EXEMPLAIRE.

En terme de construction neuve s’imposer le passif, en réhabilitation le niveau « BBCRéno » minimum, avec chaque fois obligation de rédiger en amont un programme claire et complet. Où il sera demandé entre autres l’étude d’options « biosourcés », « économie circulaire », « végétalisation de la parcelle / intégration au quartier », ainsi qu’un suivi des consommations et de la qualité de l’air (QAI) sur 3 ans, et un engagement quant à l’adaptation aux climats de demain, soit la réalisation d’opérations peu sensibles aux risques de surchauffe.

4 – AGRIURBANISME : LA PRIMAUTÉ AUX SOLS

  • « DPE du sol » : campagne de diagnostic des sols, pour statuer sur la qualité agronomique des sols, geler définitivement l’urbanisation des sols fertiles, et envisager la restauration des sols dévitalisé, y compris agricole.
  • Elles encourageront l’achat de réserves foncières naturelles pour leur protection ou leur transformation en exploitation agricole bio pour nourrir les villes voisines.
  • Taxe alimentaire sur les opérations d’urbanisme : comme les opérations finances les « équipements » obligatoires, elles pourraient aussi répondre au moins pour partis aux besoins alimentaire des nouveaux habitants.

5 – POUR UNE PRODUCTION D’ÉNERGIE LOCALE ET AUTONOME.

  • Développer les opérations solaire d’autoconsommation collective sur l’ensemble du patrimoine de la région, ainsi que celui des bailleurs sociaux. Les bailleurs sociaux seront aidé financièrement afin de réduire les factures énergétiques des personnes en précarité énergétique. Coupler ces opérations autant que possible avec de la rénovation énergétique et de l’accompagnement des ménages.
  • Soutien au développement des énergies renouvelables, notamment des champs d’éoliennes.