Bâti et Architecture
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Contribution aux réflexions pour les élections régionales et départementales

LA COLLECTIVITÉ, ACTEUR RÉFÉRENT

1 – La collectivité, propriétaire responsable / Généralisation des contrôles de qualité de l’air intérieur (QAI)

Généralisation des contrôles de qualité de l’air intérieur (QAI) dans le parc appartenant à la collectivité. Cette collecte de données devra être exploitée et analysée afin d’augmenter la QAI dans l’ensemble des bâtiments. Ce travail d’étude et de centralisation des données sera mené de concert au niveau national par les collectivités volontaires, et via un partenariat avec l’ADEME, l’Agence Qualité Construction et l’Observatoire de la QAI (CSTB).

2 – La collectivité, propriétaire exigeant / Suivi des consommations et des conditions de confort thermique.

Suivi des consommations et des conditions de confort thermique dans le parc appartenant à la collectivité. Cette collecte de données devra être exploitée et analysée afin d’augmenter la performance de l’ensemble du parc. Ce travail d’étude, de comparaison avec les études réglementaires et de centralisation des données sera mené de concert au niveau national par les collectivités volontaires, et via un partenariat avec l’ADEME et l’Agence Qualité Construction.

3 – La collectivité, gestionnaire exigeant / Définition d’un programme d’entretien et de rénovation du parc.

Les campagnes de suivis devront générer l’élaboration d’un programme d’amélioration du parc. L’objectif est d’atteindre le niveau BBC en 2035 et la neutralité carbone en 2040. Excepté pour les bâtiments qui feront l’objet d’une rénovation lourde durant le mandat, chaque bâtiment sera revu afin de parfaire les installations (changement des éléments défectueux, ajustement des régulations, chasse aux consos électriques…), pour une première série d’économie estimée à env. 20%.

4 – La collectivité, partenaire exigeant / Eco-conditionnalité des aides.

La collectivité est souvent sollicitée en tant que co-financeur. A ce titre elle disposera d’un cahier des charges qu’elle demandera aux projets demandeurs de respecter. Les exigences sont celles qu’elle s’impose à elle-même : passif ou BBC, réalisation d’un programme en bonne et due forme, engagement quant à la limitation des risques de surchauffe, suivi des consos, de la QAI et du confort thermique, et étude des options « biosourcées », « économie circulaire », et « végétalisation ».

5 – La collectivité, acteur engagé / Participation à la dynamique BBC.

Poursuite de l’engagement au sein de l’ARF et du collectif effinergie avec pour but de faciliter la généralisation de la rénovation au niveau BBC, principalement par la mise en commun des expériences, des questionnements et des solutions. Poursuite et/ou mise en place de programmes régionaux créant une cohérence et une dynamique autour de la rénovation énergétique des bâtiments sur chaque région. Soutien au label expérimental « effinergie rénovation ».

6 – La collectivité, partenaire des professionnels / Formation des professionnels du bâtiment.

Poursuite et amplification de la formation professionnelle (plateforme PRAXIBât…), avec des contenus en phase avec les points précédemment présentés (suivi de conso, biosourcés…). Cet engagement dans la formation professionnelle insistera sur les sujets « Construction passive », « Rénovation BBC », et de définition / fiabilisation des métiers de l’isolation, de la ventilation et du commissionnement.